jeudi 11 décembre 2008

Tibet (Xizang) : Lhassa

Oui, parce que comme finalement je n'aurais pas quitté Lhassa, je vais dire quelque mot sur cette superbe ville.
Tout d'abord, il faut savoir que la ville est clairement découpée en 2 secteurs : le secteur tibétain, à l'Ouest, vieux et typique de l'architecture tibétaines, et le secteur chinois, à l'Est, récent et moche (typique de l'architecture chinoise actuelle en fait).

La ville encerclée par les montagnes himalayennes. Et malgré l'altitude, il ne fait pas si froid à Lhassa en décembre grâce au soleil (et voilà pourquoi les Tibétains ont tous les pommettes et le nez brûlés par le soleil), par contre la nuit on sent venir la glace des sommets alentours :

Le centre-ville (s'il y en a réellement un), des maisons tibétaines avec des magasins chinois :

Une vue d'ensemble de la partie chinoise, depuis le Potala :


Re-le centre-ville :


Et là la partie tibétaine, qui fait le tour du Temple Du Jokhang. Et tous les stands ne vendent pas des souvenirs pour touristes mais des objets de culte (moulins à prière, livre, écharpe, vêtements, ...) nécessaires à un Bouddhiste qui vient finir son pèlerinage à Lhassa :

Les toits de la partie tibétaine :

Idem, avec le Potala au fond :

Petite parenthèse, la ville grouille de militaires chinois qui assurent l'ordre, comme celui-ci, perché sur un toit de la partie tibétaine :

Encore les toits :


La Place Barkhor vue depuis le Temple du Jokhang :

Les petites rues de la partie tibétaine qui font le tour du Temple :


Une maison traditionnelle de Lhassa (si on enlève les magasins) :


Et en face du Potala, à l'autre bout de la place, les Chinois n'ont pas manqué de construire cet obélisque, dont les deux sculptures à gauche et à droite parlent d'elles-mêmes :

Car, et en s'en rend compte très vite, Lhassa, comme tout le Tibet, était, est et restera chinois :

Et encore le Potala, vu depuis les toits tibétains :

A la tombée du jour :

Et même de nuit :

Lhassa est vraiment une ville magnifique (si on oublie le quartier chinois) qui a gardé son architecture traditionnelle. Se balader dans les rues du quartier tibétain et croiser des Tibétains en tenue traditionnelle en train de faire tourner leur moulin à prière donne vraiment l'impression de retourner dans le passé, car à part les enseignes de magasins, rien ne donne à penser que le Tibet est chinois ou que la modernité s'installe de plus en plus dans les foyers tibétains. 

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