dimanche 30 novembre 2008

Le Parc Jingshan

Poursuivant mes habituelles visites dominicales, je suis allé aujourd'hui visiter le Parc Jingshan.
Le parc se trouve sur une colline située directement derrière la Cité Interdite, et offre, en théorie, un très bon panorama de la Cité Interdite (qu'il protégeait des mauvais esprits du Nord et des tempêtes de sable) et plus généralement de Beijing. Sauf que voilà, c'est sans compter la pollution qui réduit beaucoup la visibilité.
Le parc est aussi connu parce que le dernier Empereur Ming, Chongzhen, s'est pendu à un de ses arbres alors que la révolte paysanne envahissait la Cité Interdite.


Un panorama classique de Beijing : beaucoup de pollution, des immeubles un peu partout, et un résultat pas superbe :

La Cité Interdite vue de derrière :


Le coin Nord-Est de la Cité Interdite :



Un monument très classique, la tour Qiwang, à l'entrée du parc :

Un autre pavillon, rond car il se rapporte au Ciel :

Et encore un autre :

Et encore un autre :

Le Temple de Shouhuang et derrière la Rue Di'Anmen qui conduit à la Tour de la Cloche (qu'on devine au loin dans le nuage de pollution) :

Une porte classique :

Une nuance aux habituels vieux qui chantent : d'autres vieux qui dansent :


La porte de derrière du parc :

L'endroit où le dernier Empereur Ming, Chongzhen, se serait pendu au 17ème, après avoir tué son épouse et toutes ses concubines et valets, puis pris le temps de se couper un doigt pour écrire avec son sang son dernier décret (où il accuse tous ses ministres) sur un bout de son vêtement (oui, le Chinois aime les histoires) :

Le coucher de soleil (vers les 5 heures de l'après-midi), avec un cerf-volant :


Une dernière vue du parc avant de prendre le bus (pour plus d'une heure de trajet dans des bus et métro lents, bondés et surchauffés) :

La porte de derrière de la Cité Interdite :

Le mur d'enceinte :



Une visite sympathique, mais j'attends le prochain jour sans (trop de) pollution pour y retourner et profiter réellement de la vue, parce qu'aujourd'hui on ne voyait même pas la fin de la Cité Interdite. Il n'empêche que tous ces parcs se ressemblent terriblement (et tous n'ont pas un joli lieu de mémoire plein d'anecdotes historiques).
Et je vais finir par croire que venir danser et chanter dans un parc le dimanche est une habitude bien implantée dans tous les coeurs des vieux Chinois. Enfin, c'est très sympathique à voir (un peu moins à entendre...).

dimanche 9 novembre 2008

Le Parc De Ditan


Ce week-end, bravant le froid et les transports en commun pékinois, je suis allé visiter le parc de Ditan, qui abrite le Temple de la Terre de Beijing, réputé pour être unique en son genre en Chine.

Et cette visite commençait bien, même si, comme tous les week-end, tous les Pékinois étaient de sortie :

Un pavillon classique, avec à l'intérieur quelques pièces d'époque :
Le chaise à porteurs :
Le tambour :
Des percussion un peu étranges :

Et ensuite je suis parti me balader dans le magnifique parc, étonnamment vide :


Ah si, il y en a avait quand même un qui faisait son tai-chi :
Et les vieux Chinois, quand ils ne jouent pas aux cartes, jouent à un espèce de croquet :






Et après cette très jolie promenade, je suis tombé sur ça :

La 5ème Foire Aux Vêtements de Ditan ... au beau milieu de leur ancien Temple de la Terre. C'est là que les Chinois sont un peu désespérants. Au milieu d'un magnifique parc, ils viennent planter des tentes pour faire un marché géant. Et le pire, c'est qu'à cause de ça le carré central où se faisaient les sacrifices était fermé. Et c'est bien dommage.
Et les Chinois aiment bien, ils étaient tous concentrés dans la zone du marché, et le reste du parc était désert.

Marché où l'on pouvait tout trouver, même des poissons :
Et qui doutait encore que les Chinois aiment le kitsch ? :
Ils vendent même des Pères Noël ...


Enfin, à la sortie du parc, deux photos qui, je pense, résument assez bien la situation de Beijing en ce moment :
Le Temple des Lamas encerclé par le 2ème périphérique :

Comme dans le Parc de Ditan avec la foire aux vêtements, le gros problème reste le respect de la tradition et des anciens monuments alors que la Chine se développe à toute vitesse. 
Les Chinois se réjouissent des améliorations de leur condition de vie, et courent tous à encore plus de modernité et de confort. Le problème, c'est que ce développement se fait à l'encontre des anciens monuments pékinois. La tradition et le patrimoine souffrent vraiment de cette course effrénée à la modernité. Enfin souffraient, parce que depuis peu le gouvernement s'est rendu compte de l'urgence et a réagi. Reste à voir les résultats.

Et moi ça m'oblige à y retourner pour voir le grand autel carré...